Ma relation avec le Kundalini Yoga
Le Kundalini Yoga est entré dans ma vie comme une médecine sacrée, un art vivant de transformation intérieure. Il m’a accompagnée dans des passages clés de mon chemin d’éveil, m’offrant des outils puissants pour revenir à la Présence, à la clarté, à la stabilité intérieure.
Parmi ses trésors, ce sont les respirations sacrées qui m’ont le plus profondément guidée. La respiration Akaal Pranayam, en particulier, a été pour moi une porte de libération. Elle m’a permis de toucher l’éternité du souffle, de ressentir la continuité de l’âme au-delà du temps, d’apaiser le mental et d’ouvrir le cœur.
À travers cette pratique, j’ai senti la lumière circuler dans tout mon être, réveillant des mémoires anciennes, activant l’énergie vitale et rétablissant l’harmonie à tous les niveaux – physique, émotionnel, mental et spirituel.
Le Kundalini Yoga, pour moi, n’est pas qu’une discipline : c’est une voie vivante, un rappel du Sacré en chaque respiration. Il continue de m’accompagner, humblement et puissamment, comme un compagnon de lumière dans ma quête d’alignement, de guérison et d’expansion.
Depuis ma rencontre avec le Kundalini yoga la respiration Akal fait partie de ma vie intérieure. C’est une pratique simple en apparence, mais d’une profondeur infinie, que j’ai rencontrée à mes débuts dans le Kundalini Yoga et que je continue d’explorer jour après jour. Elle m’accompagne depuis, comme un souffle sacré, une compagne de l’âme.
« Akal » signifie « au-delà du temps », « immortel », ou encore « éternel ». Dans les enseignements du Kundalini Yoga transmis par Yogi Bhajan, cette respiration est souvent pratiquée en lien avec le mantra « Akal », utilisé pour honorer les êtres passés de l’autre côté du voile, mais aussi pour se relier à notre propre nature infinie.
La respiration Akal est une respiration lente, profonde, consciente, parfois accompagnée de la répétition mentale du mantra Akal à chaque inspiration et expiration. Elle peut être pratiquée en silence ou en chantant doucement le mantra à l’expiration. Chaque souffle devient alors un pont entre les mondes, une prière silencieuse qui nous rappelle notre essence non-née, non-morte, libre du cycle du temps.
Dans ma pratique personnelle, cette respiration m’apporte une paix profonde, un état d’union, une présence élargie. Elle m’aide à traverser les vagues de l’existence avec plus de calme, d’acceptation et de clarté. Elle m’enseigne le détachement doux, l’ancrage dans l’instant, et la confiance en la Vie.
Plus qu’une technique, la respiration Akal est pour moi un acte d’amour, un rituel de reliance au Divin, au Soi éternel. Elle m’accompagne aussi dans les moments de prière, de méditation, ou lorsque j’offre un soutien vibratoire à d’autres êtres — incarnés ou désincarnés.
Akal… un souffle vers l’infini,
un rappel que nous ne sommes jamais séparés,
jamais seuls,
jamais limités.